#je vous avoue que j'ai un peu la rage de voir ca
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femrobespierre · 6 months ago
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Sondage France info : 65% des sympathisants socialistes voteraient pour un insoumis investi par le front populaire VS 92% d'insoumis voteront pour le NFP si le candidat est socialiste
Je ne peux qu'en déduire qu'il y a une grosse minorité de socialistes qui ne sont pas sérieux sur leur antifascisme franchement ça me dégoûte
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gwardensblog · 3 years ago
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˚àč‘đŸŒšïžê’±âœŠâ”Š Slice of life stories
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╰┈➀ C'est drĂŽle, hier je disais que je me trouvĂ© jolie mĂȘme si j'Ă©tais fatiguĂ©e... Aujourd'hui j'ai l'impression de plus savoir marchĂ© convenablement. La fameuse pĂ©riode ou j'ai l'impression d'avoir mis un pied dans un ravin est finalement lĂ .
- : ̗̀➛ Je me sens fatiguĂ©e, Ă©puisĂ©, Ă©puisĂ© Ă  tel point ou je pourrais en crever tellement ça me submerge physiquement. Je vous avoue que je me suis un peu prĂ©cipitĂ© pour aller Ă©crire, autant nous avons des moments ou on se sent Ă©tranger, autant on se sent spectateur de notre monde.
- : ̗̀➛ On se lĂšve le matin, on dĂ©jeune avec lassitude et sans rĂ©el envie, on s'habille, on attend que le temps passe, puis on s'en va pour aller en cours. Une triste journĂ©e qui fait partie de nos rĂ©pĂ©titions, de notre quotidien, on s'enferme dedans. Mais en mĂȘme temps on fait pas de rĂ©els efforts pour la changer.
- : ̗̀➛ J'ai mal psychologiquement, j'ai mal physiquement, tout me semble dĂ©sagrĂ©able chez-moi, tout me semble repoussant, Ă©nervant.
Ça me donne la rage. J'ai envie de crier, d'hurler, de pleurer.
- : ̗̀➛ "Qu'est-ce qui cloche chez moi ?" C'est cette question que je me pose dans ces pĂ©riodes lĂ . J'ai une haine incomprĂ©hensible qui me prend sans raison particuliĂšre. Ça nous prend souvent. On se saccage la peau de nos pouces, de nos doigts, de nos lĂšvres, on se maudit, on se lessive dans notre tĂȘte.
- : ̗̀➛ Mais pourquoi finalement ? On sait pas. C'est comme ça.
- : ̗̀➛ "Oui, je suis toi et tu es moi, tu comprends maintenant ?
Oui, tu es moi et je suis toi, tu devrais comprendre maintenant
Nous avons un seul corps et parfois, nous devons nous affronter
Tu ne seras jamais capable de te séparer de moi, tu sais"
J'admire beaucoup Min Yoongi pour sa façon de retranscrire le combat de tous les jours que nous devons mener. En l'occurrence, cette partie de "Shadow" je la comprends d'une certaine maniÚre.
"Nous avons un seul corps et parfois, nous devons nous affronter", cette phrase est une reprĂ©sentation parfaite de deux ĂȘtres qui rĂ©sides en nous, celle de l'ombre, et nous... Qui essayons de l'Ă©touffer. De la faire taire en silence. De la planter. De l'Ă©touffer elle et son sourire vicieux. C'est elle qui nous cause nos maux et cette "maladie de la vie". On se donne l'impression de l'Ă©touffer, mais en vĂ©ritĂ© c'est elle qui nous noie, elle nous submerge, elle nous pompe notre Ă©nergie comme si elle s'en servait de repas.
- : ̗̀➛ Je la vois bien sourire en mĂȘme temps, c'est si jouissif pour elle de nous voir souffrir, de perdre le contrĂŽle de tout, de laisser tout fuiter d'un coup, elle nous observe de ses nombreux yeux, elle nous paralyse.
- : ̗̀➛ Elle nous bouffe finalement.
- : ̗̀➛ Elle envahit notre espace de pensĂ©, elle comble trop de partie de notre corps. Elle devient simplement nous finalement. Puis on Ă  l'impression d'ĂȘtre quelqu'un d'autre, de n'ĂȘtre plus totalement nous, puis on se pose des questions : "Qui suis-je ?" "J'agis comme ça de base ?"
- : ̗̀➛ Finalement nous sommes deux dans un seul corps, mais il n'y a pas assez de place pour s'accepter mutuellement, alors l'une vient dĂ©vorer l'autre.
- : ̗̀➛ Non. On est pas dĂ©pressifs. Pas forcĂ©ment du moins. On s'ennuie de notre mĂ©lancolie, on s'ennuie tout seul. On se bouffe tout seul. Et parfois les larmes ne viennent pas. Ca te pique les yeux cette sensation hein ? Je te comprends. Marcher parfois te demande trop d'Ă©nergie, ouvrir tes yeux c'est dur mon cƓur. Tu te trouves ennuyante. Pas assez quelque chose, ou trop quelque chose.
- : ̗̀➛ Nous avons tellement trop donnĂ© de nous d'un coup, tellement que ça nous a usĂ© Ă©motionnellement.
- : ̗̀➛ On pourrait nous penser suicidaire Ă  penser comme ça. Pourtant... On a pas cette volontĂ© lĂ , au contraire mĂȘme. Notre rĂȘve le plus chĂšre est souvent celui de fermer les yeux, et de ne plus les ouvrir. Juste dormir Ă©ternellement. Et espĂ©rer se rĂ©veiller sans cette douleur qui nous rend malade de nous, parfois des autres aussi. On les envie par moment. On aimerait tant vivre comme eux, avoir ce fameux, "cƓur lĂ©ger". Le notre est jute trop lourd Ă  porter. Mais...
- : ̗̀➛ Rien n'est mieux parfois.
- : ̗̀➛ On est juste mĂ©lancolique de quelque chose. D'un manque. On se sent pas forcĂ©ment vide. Non. On les ressent ces Ă©motions. On les ressent si fortement, si visiblement intĂ©rieurement, qu'on les refoule. On refoule tout ce goĂ»t amer dans la bouche et nos entrailles, et on vit avec.
- : ̗̀➛ On s'y habitue finalement. On se noie avec nous mĂȘme.
- : ̗̀➛ Je trouve ça beau quelque part.
- : ̗̀➛ On s'attarde sur des choses que les autres ne font pas.
- : ̗̀➛ Cette douleur mon ange.
- : ̗̀➛ Elle est belle non ?
- : ̗̀➛ Ça rend parfois les choses plus belles.
- : ̗̀➛ Elle te dĂ©truit. Mais te colore de rĂ©alitĂ©. Elle te bouffe. Mais tu connais. Tu connais plus que les autres ce qu'est que se vautrer dans tout ces escaliers. Et juste en monter une. Tu connais un instant de bonheur : "J'ai rĂ©ussi." Tu es toujours fiĂšre de toi quand ça arrive non ? Moi quand j'ai rĂ©ussi Ă  manger un repas complet j'Ă©tais si contente. MĂȘme si ça arrive rarement. Ça faisait du bien. Vivre paye non ?
- : ̗̀➛ Baisse pas les bras. Donne toujours de toi mĂȘme. Et quand on arrivera tout en haut de ces abominable escaliers, tu iras brandir ton bras haut vers le ciel, et tu diras : "J'ai bouffĂ© la vie."
- : ̗̀➛ C'est toi qui auras raison sur elle.
- : ̗̀➛ Rien n'est terminĂ©.
- : ̗̀➛ Rien n'est fini.
- : ̗̀➛ Tu dĂ©butes tout juste.
- : ̗̀➛ C'est loin hein ? Je sais. Je sais. Moi aussi je trime.
- : ̗̀➛ Caresse chacune de tes douleurs, celles qui te marques intĂ©rieurement, ou mĂȘme physiquement, choie les. Ta douleur n'est pas un fardeau mon ange.
- : ̗̀➛ ChĂ©rie la ta douleur. Mange la. Nourris en toi.
6:52 PM 2 déc. 2021
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pauline-lewis · 4 years ago
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You’re so square, baby I don’t care
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Je ne pense pas ĂȘtre la seule mais en ce moment je me remĂ©more souvent le film Un jour sans fin. Le matin quand je me rĂ©veille je pense Ă  Bill Murray frappant son rĂ©veil avec son poing (je ne peux pas frapper mon rĂ©veil parce qu’il est humain et que je l’apprĂ©cie sacrĂ©ment). Je me rappelle surtout de son attitude Ă  mesure que le film avance. Son air blasĂ©, son impression que plus rien ne le concerne, son envie de tout faire foirer, presque volontairement, pour voir si ça changerait quoi que ce soit. Je ne sais pas si je me suis transformĂ©e en Bill Murray dans Un jour sans fin, en tous cas j'ai bien envie de manger des choux Ă  la crĂšme et de parler la bouche pleine. La boucle temporelle est peut-ĂȘtre une mĂ©taphore de cette fatigue dont nous parlons tous ces temps-ci.
AH d'ailleurs en parlant de journées qui se suivent et se ressemblent, Amazon va mettre en ligne le 12 février Palm Springs, une excellente variation sur le thÚme de la boucle temporelle. J'avais écrit cet article dessus en rentrant de Normandie cet été !
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Je m'inquiĂšte de deux choses en ce moment : la rage dans laquelle me plonge ce fil DMC qui n'arrive pas et m’empĂȘche de boucher un trou dans mon canevas et mon implication dans les storylines de Sex in the City. Appelez-ça le syndrome de Stockholm si vous le voulez, en tous cas je commence Ă  parler Ă  ces personnages auxquels je ne m’identifie pas une seule seconde comme si j'Ă©tais l'une d'entre elles. "Mais enfin Carrie, c'est terrible de se faire larguer par post-it, ça mĂ©rite une nouvelle paire de Manolo Blahnik, you do you girl !" J'ai mĂȘme versĂ© une larme quand le personnage qui m'est le plus antipathique (Charlotte) a Ă©tĂ© demandĂ©e en mariage. "Oui Charlotte, dis-lui que c'est dĂ©goĂ»tant de poser ses testicules sur le canapĂ© blanc tout neuf." Parfois, entre deux points de canevas, je marmonne entre mes dents "dump him". Le fait est que le plus fĂ©ministe dans Sex and the City c'est peut-ĂȘtre le fait que tous les hommes sont absolument insupportables.
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Je ne sais pas si vous avez des remĂšdes particuliers pour chaque chose. L'un de mes remĂšdes au lundi matin c'est Buddy Holly. Je brise le cycle infernal des journĂ©es qui se ressemblent en Ă©coutant "You're so square (Baby, I Don't Care)". Ça aurait probablement Ă©tĂ© l'hymne imaginaire de mon alter-ego de Sex and the City. 
Anyway.
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Chaünes conjugales (Joseph L. Mankiewicz, 1949) et Autopsie d’un meurtre (Otto Preminger, 1959)
J’ai vraiment un faible pour le cinĂ©ma amĂ©ricain des annĂ©es 40-50. Quand j’étais enfant, je rĂąlais sur mes parents quand nous regardions un “film en noir et blanc”, rien ne me barbait plus, et voilĂ  oĂč nous en sommes aujourd’hui. AprĂšs Ă©crit quelques mots sur Thelma Ritter sur Instagram, Mme Pastel m’a conseillĂ© le film de Mankiewicz ChaĂźnes conjugales dans lequel l’actrice est particuliĂšrement brillante. Et je suis ravie d’avoir suivi ce conseil parce que j’ai beaucoup aimĂ© ce film dans lequel une femme particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e des hommes qui l’entourent envoie une lettre Ă  trois amies pour leur dire : je suis partie avec l’un de vos maris.
Si je le mets en lien avec Autopsie d’un meurtre d’Otto Preminger, qui raconte le procĂšs d’un homme condamnĂ© pour avoir tuĂ© l’homme qui a violĂ© sa femme, c’est que les deux films m’ont tous les deux intĂ©ressĂ©s pour ce qu'ils disent de la domination masculine.
ChaĂźnes conjugales dĂ©cortique trois relations hĂ©tĂ©rosexuelles dans lesquelles les femmes semblent toutes avoir quelque chose qui dĂ©range leur mari : la premiĂšre se trouve trop “provinciale”, la seconde aime beaucoup trop son travail et y passe trop de temps selon son conjoint (elle Ă©crit pour la radio) et la troisiĂšme est Ă©crasĂ©e par le mĂ©pris de classe de son atroce Ă©poux. Sans vouloir spoiler, il semble que la fin du film leur donne raison puisqu’elles font toutes un pas vers leur mari et abandonnent toutes un peu de leur identitĂ© au passage. En cela, le scĂ©nario tend vers un message conservateur. Mais dans la maniĂšre dont le film est fait (notamment ces Ă©chos sonores assez expĂ©rimentaux qui hantent les femmes et semblent leur montrer leur malheur profond), on peut aussi le voir comme une remise en question profonde des attentes de ces hommes. Pourquoi veulent-ils tous les trois une femme qui n’est pas la leur ? Dans toutes ces sĂ©quences, ce qui me sautait aux yeux c’était bien leurs manquements Ă  eux. Eux qui n’arrivent pas Ă  rassurer leur partenaire, Ă  lui donner la place pour qu’elle puisse Ă©crire, Ă  la laisser vivre, tout simplement. Ils courent tous aprĂšs cette femme imaginaire, qui n’a de vertu que celle-ci : de ne pas ĂȘtre lĂ . D’ailleurs, elle sera hors champ pendant tout le film. Sa photo sera cachĂ©e habillement, on ne l’entendra que par une voix off Ă©vasive.
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Autopsie d’un meurtre est l’un des rares films que j’ai pu voir qui aborde le viol aussi frontalement. Et c’est assez perturbant de le voir aujourd’hui puisque pendant tout le procĂšs tous les protagonistes remettent en question le caractĂšre de la victime en dĂ©cortiquant ses mƓurs, ses tenues, ses habitudes, ses cheveux, sa maniĂšre de s’exprimer... Le seul enjeu est bien l’offense qu’a subi le mari (lui-mĂȘme violent) en voyant le corps de sa femme lui Ă©chapper. Le fait qu’elle ait subi un trauma est rapidement mis de cĂŽtĂ© voire jamais abordĂ©. Certaines scĂšnes m’ont vraiment frappĂ©e, comme ce moment oĂč le juge prend les avocats (tous des hommes, donc) Ă  part pour trouver un mot appropriĂ© et dĂ©cent pour dire “culotte”, tels quatre hommes blancs invitĂ©s sur un plateau pour parler de PMA. Ils ont peur que tout le monde ricane dans l’audience. L’un d’entre eux avoue n’avoir jamais entendu sa femme appeler ses sous-vĂȘtements autrement. Quatre hommes qui discutent du corps d’une femme sans lui demander son avis, voilĂ  qui a encore des Ă©chos douloureux aujourd’hui.
Je ne suis pas forcĂ©ment fĂ©rue des films de procĂšs mais celui-lĂ  m’a captivĂ©e, les acteurs·trices sont incroyables, il y a un chien acrobate, une musique de Duke Ellington et James Stewart en avocat de peu d’ambition. (j’ai vraiment une passion pour ces personnages un peu dĂ©tachĂ©s, on se demande bien pourquoi) Et puis j’adore James Stewart, tout simplement.
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Intimations de Zadie Smith et On Connection de Kae Tempest
La pandĂ©mie m’a travaillĂ©e plus que d’habitude depuis dĂ©but janvier. Parfois je me dis que la raison principale est que j’ai perdu mon chat qui Ă©tait l’une de mes connections qui m’ancrait un peu au quotidien. L’ancrage est l’une des thĂ©matiques abordĂ©es dans l’essai de Kae Tempest
On Connection.
Je l’ai dĂ©jĂ  dit ça et lĂ  mais cet ouvrage (qui va paraĂźtre en français aux Ă©ditions de l’Olivier en avril, traduction de Madeleine Nasalik) m’a vraiment Ă©mue et fait du bien, et franchement que demande-t-on de plus en ce moment. Kae Tempest parle notamment d’un sujet qui m’obsĂšde : comment sĂ©parer sa production de son envie de la partager, de capitaliser dessus... Il y a une vraie difficultĂ©, dans le monde dans lequel on vit, de penser en profondeur et pas en termes de rendement.
The focus on what I can succdessfully generate, on what I can monetize, on what I can contribute, is a systemic imprint that enforces a production/consumption mentality and keeps me in the thrall of needing to work to consume to value myself. If I can produce goods or services that can be exploited to maximise profit, I am valuable. If I can’t produce goods or services that can be exploited for profit, I remain un-valuable.
Kae Tempest Ă©crit chaque essai en replaçant d’oĂč iel parle, en replaçant ses privilĂšges et ses zones d’ombre. C’est une Ă©criture trĂšs honnĂȘte, qui est aussi une ode Ă  la crĂ©ativitĂ©, Ă  faire sans forcĂ©ment viser de but, et surtout Ă  se connecter les un·es aux autres (pareillement, sans penser Ă  ce que cela peut nous apporter). Quand je me surprends Ă  une aigreur toute pandĂ©mique, je repense Ă  ses mots.
Zadie Smith, elle, rĂ©flĂ©chit aussi Ă  notre contexte du Covid avec des essais trĂšs ancrĂ©s dans la situation et le prĂ©sent, oĂč elle est comme toujours trĂšs drĂŽle et intelligente, pleine d’une auto-dĂ©rision qui fait beaucoup de bien. Elle participe Ă  faire descendre l’Écrivain·e de son piĂ©destal et c’est trĂšs plaisant et agrĂ©able. Elle raconte ce que cela fait de travailler, d’un coup, avec sa famille prĂ©sente, d’assumer ce quotidien. Les jours qui se ressemblent. Et puis elle sait donner vie Ă  n’importe quelle scĂšne, que ce soit aux femmes qui regardent les bouquets de fleurs dans les rues new-yorkaises ou Ă  son masseur avec qui elle Ă©change des banalitĂ©s. Le dernier essai est particuliĂšrement difficile et triste donc je ne dirais pas que c’est une lecture tout-terrain en ces temps moroses. Personnellement cela m’a fait du bien d’avoir cette petite fenĂȘtre sur son esprit brillant.
Sinon j’ai fait une petite playlist pour la gĂ©niale Radio TempĂȘte, elle sera rediffusĂ©e samedi matin et sinon elle est dispo sur Spotify si ça vous dit !
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reseau-actu · 7 years ago
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Eric Dupond-Moretti, l'avocat qui tente de sauver Cahuzac
C'est beau, un avocat qui plaide. C'est violent, c'est dĂ©sarmant. À lui, qui se lĂšve, de dĂ©fendre cette vie-lĂ , Ă©talĂ©e, impudique, face au tribunal, Ă  la cour, aux jurĂ©s. La semaine prochaine, Eric Dupond-Moretti plaidera la dĂ©fense de JĂ©rĂŽme Cahuzac. Massif, convaincu que la dĂ©fense est le plus beau des sports de combat. Mais cette fois, l'exercice sera diffĂ©rent. On est loin, trĂšs loin des affaires qui ont fait la renommĂ©e de l'avocat du Nord.
La voix sombre, descendant toujours plus bas dans les graves quand il est en colÚre, Eric Dupond-Moretti- « EDM » pour les habitués des prétoires - défend depuis lundi dernier l'ancien ministre du Budget - à l'origine du plus retentissant scandale du quinquennat de François Hollande - dans l'ambiance feutrée de la cour d'appel de Paris. Le 8 décembre 2016, JérÎme Cahuzac a été condamné à trois ans de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment. Depuis, il a fait appel et changé d'avocat. Exit, l'influent Jean Veil, place à Dupond-Moretti. Reste l'ami de toujours Jean-Alain Michel.
Un adepte du contradictoire
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Eric Dupond-Moretti, début février avant le procÚs en appel de JérÎme Cahuzac ©Olivier Roller pour Les Echos Week-end
Eric Dupond-Moretti, c'est d'abord une rĂ©putation. « C'est du brutal », assĂšne Bernard Blier dans Les Tontons flingueurs, les larmes aux yeux en avalant d'un trait un tord-boyaux. Une audience avec l'avocat, c'est un peu ça : ça descend direct dans le gosier, ça surprend et ça brĂ»le. Mais c'est diablement efficace. Celui qui s'est vu affublĂ© du surnom d'« Acquittator » affiche 148 acquittements au compteur. Un record. Il le sait peut-ĂȘtre trop. C'est sans doute cela qui dĂ©range. Mais jusqu'Ă  quel point la recette fonctionne-t-elle ?
Le 16 janvier dernier, lors de la rentrĂ©e solennelle de la cour d'appel, la procureure gĂ©nĂ©rale de Paris, Catherine Champrenault, s'en est prise Ă  lui sans le citer : « Parasiter l'audience de la cour d'assises par des incidents multiples qui amĂšnent Ă  un renvoi de l'affaire en session ultĂ©rieure est contraire Ă  l'essence mĂȘme du dĂ©bat judiciaire, qui se nourrit de la confrontation pacifique des analyses et des convictions », a dĂ©clarĂ© la haute magistrate. Une allusion aux incidents qui ont Ă©maillĂ© le procĂšs de Georges Tron, dĂ©fendu par Eric Dupond-Moretti et Antoine Vey ayant abouti en dĂ©cembre dernier Ă  un renvoi. « Il nous incombe d'Ă©viter qu'une dĂ©fense de rupture se transforme en stratĂ©gie d'obstruction du cours de la justice », a-t-elle martelĂ©.
Remettre en cause le systĂšme
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Dans le bureau de Maßtre Eric Dupond-Moretti : le faucon du tableau comme une métaphore de sa stratégie de plaidoirie ©Olivier Roller pour Les Echos Week-end
« C'est une mĂ©thode que je n'ai jamais appliquĂ©e », rĂ©plique Eric Dupond-Moretti avec cette maniĂšre bien Ă  lui de se pencher vers vous, en vous regardant droit dans les yeux. De fait, mĂȘme si sa dĂ©fense d'Abdelkader Merah, le frĂšre de Mohamed Merah, a pu choquer, on est loin d'une plaidoirie de rupture. MĂȘme si sa sortie face aux parties civiles a Ă©tĂ© huĂ©e Ă  l'audience et qualifiĂ©e « d'obscĂšne » sur France Inter - « Elle aussi a perdu un fils », a-t-il dit de la mĂšre du tueur, dĂ©cĂ©dĂ© lors de l'assaut du Raid -, l'avocat ne remet pas en cause la lĂ©gitimitĂ© de la cour. « Il aurait pu plaider la dĂ©colonisation et faire le procĂšs de la France. Il aurait pu enflammer les banlieues. Il ne l'a pas fait et s'est inscrit dans le cadre d'une dĂ©fense normale », affirme son confrĂšre Richard Malka, habituĂ© des procĂšs mĂ©diatiques.
C'est cela, une dĂ©fense de rupture : remettre en cause le systĂšme, nier la lĂ©gitimitĂ© mĂȘme des juges et du tribunal, comme Jacques VergĂšs au moment de la guerre d'AlgĂ©rie (voir encadrĂ©). « Il n'y a pas de remise en cause du systĂšme chez Eric Dupond-Moretti, mais une remise en cause de la dĂ©loyautĂ© des juges », analyse StĂ©phane Durand-Souffland, le chroniqueur judiciaire du Figaro qui a Ă©crit deux livres avec lui (1).
Un avocat passionné
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©Olivier Roller pour Les Echos Week-end
L'apparat de la justice exaspĂšre Eric Dupond-Moretti qui s'inscrit clairement dans un rapport de force, pas dans la sĂ©duction. « Soit le prĂ©sident montre, dĂšs le dĂ©but de l'audience, qu'il sera un juge loyal... Dans ce cas, la provocation, l'outrance, la complaisance affichĂ©e pour un ton querelleur, l'ironie systĂ©matique sont des fautes qui nuisent Ă  l'accusĂ©. Soit l'attitude du prĂ©sident, ses propos, m'indiquent dĂšs le dĂ©but de l'audience que la messe est dite : je suis contraint coĂ»te que coĂ»te de contrarier la chronique d'une condamnation annoncĂ©e », explique-t-il dans BĂȘte noire. « Le juge qui n'aime pas le contradictoire est un juge minable », rĂ©sume-t-il quand on le rencontre. « Les critiques du monde judiciaire visant Eric Dupond-Moretti Ă©manent souvent de confĂšres, de magistrats ou de policiers adeptes de l'entre-soi, du prĂȘt Ă  juger, qui ne supportent pas que leur conviction puisse ĂȘtre seulement remise en cause », confirme son confrĂšre Emmanuel Marsigny.
Dominique Coujard, qui a prĂ©sidĂ© la cour d'assises de Paris de 2000 Ă  2009, ne dit pas autre chose : « La cause de la dĂ©fense est sacrĂ©e, il faut accepter relativement tout des avocats. » Et d'ajouter : « Dupond-Moretti, c'est du lait sur le feu. Mais on se respectait. Je n'avais pas peur, lui non plus. » Idem pour Olivier Leurent, actuel directeur de l'Ecole nationale de la magistrature, qui apprĂ©cie l'avocat croisĂ© lors des affaires Ferrara et Colonna : « Eric Dupond-Moretti est un avocat passionnĂ© par un idĂ©al de justice et par les causes qu'il dĂ©fend. Il hait l'injustice et se bat contre toute forme de violence institutionnelle, ce qui peut l'amener Ă  ĂȘtre parfois excessif dans ses propos, aux yeux de certains magistrats ou de ses contradicteurs, mais qui ne transige jamais avec l'exercice des droits de la dĂ©fense, tout en ayant de l'office du juge un profond respect. » « On est dans une Ă©poque hygiĂ©niste, on aime l'avocat docile. On l'aime dans une sorte d'asservissement. Un grand juge est un juge qui aime les avocats », justifie Eric Dupond-Moretti.
DĂ©fier l'enquĂȘteur
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« Certains voient en moi un terroriste des prétoires. Mais je ne terrorise que les imbéciles » ©SEVGI/SIPA
Tous les grands avocats ont leur marque de fabrique, leur recette propre, celle qui leur correspond le mieux. Olivier Metzner était un piÚtre plaideur, il a pourtant été la terreur des juges d'instruction et de ses confrÚres. As de la procédure, il était capable de dénicher une nullité dans 30 tomes d'actes. Georges Kiejman sait tonner dans le prétoire, renversant le micro qu'un huissier lui tend d'une main. La déstabilisation et la provocation, d'autres en ont usé avant eux : on se souvient de l'avocat Vincent de Moro-Giafferi défendant Landru, d'Emile Pollack volant au secours de Gaston Dominici et de son fils en 1954, de René Fleuriot plaidant « un procÚs faussé » au nom du docteur Petiot.
Eric Dupond-Moretti, lui, use de sa stature de rugbyman comme d'un porte-voix, d'un leurre aussi. Pour impressionner. Il faut le voir Ă  l'audience tourner, comme les faucons qu'il Ă©lĂšve chez lui, autour d'un tĂ©moin qui s'agrippe Ă  la barre. Rien ne l'amuse plus que de fondre sur l'expert trop sĂ»r de lui, de dĂ©fier l'enquĂȘteur... Aux personnes qui l'interrogent sur son attitude en audience, Eric Dupond-Moretti a coutume de rĂ©pondre : « Certains voient en moi un terroriste des prĂ©toires. Mais je ne terrorise que les imbĂ©ciles »... « Il a toujours Ă©tĂ© comme ça. Je l'ai connu devant les cours d'appel de Douai et de Saint-Omer Ă  une Ă©poque oĂč il y avait quatre personnes dans la salle. Il avait dĂ©jĂ  cette rage de dire Ă  chaque fois qu'il pensait qu'on ne l'Ă©coutait pas », raconte Eric Dussart, grand reporter et chroniqueur judiciaire Ă  La Voix du Nord. Et de dire la chose bien fort.
Un « bon client »
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Un avocat à la formule juste ©NIVIERE/SIPA
C'est l'affaire d'Outreau en 2000 qui « rĂ©vĂšle » Eric Dupond-Moretti. C'est lĂ  qu'il naĂźt aux mĂ©dias. « ll Ă©clatait, on avait l'impression qu'il Ă©tait partout », se souvient un chroniqueur judiciaire. L'avocat arpente les tribunaux et les cours d'assises depuis 1984, date de sa prestation de serment. Il avoue avoir longtemps Ă©tĂ© anxieux Ă  l'idĂ©e de plaider : « J'ai eu beaucoup de mal pendant des annĂ©es Ă  maĂźtriser le stress d'avant plaidoirie et j'allais vomir. Ca a durĂ© dix ans », raconte-t-il en tirant sur sa cigarette. Depuis, il n'a pas changĂ© mais il a mĂ»ri, il ne vomit plus mais fume toujours autant, et ses grognements Ă  l'audience se sont transformĂ©s en rugissements. « Il a une sorte de rituel, il a tendance Ă  faire des commentaires ou des grognements quand une personne parle Ă  la barre », se rappelle un magistrat. En fait-il trop ? AprĂšs le procĂšs d'Abdelkader Merah, Bernard-Henri LĂ©vy a critiquĂ© son « excĂšs de vanité » et son « attitude narcissique ». « Mes effets d'Ă©pitoge ne valent sans doute pas vos  effets chemises Charvet  toujours ouvertes et toujours parfaitement blanches, mĂȘme sous les bombes de thĂ©Ăątres des opĂ©rations oĂč vous jouez votre rĂŽle », rĂ©torque cinglant l'avocat.
À narcissique, narcissique et demi. L'entrĂ©e de son cabinet Ă  Paris est tapissĂ©e de photos le reprĂ©sentant avec de grands avocats ou des vedettes... Quand il sera dĂ©trĂŽnĂ© de la premiĂšre place du classement des avocats les plus puissants de France par le magazine GQ, il refusera de rencontrer les journalistes chargĂ©s d'effectuer les portraits. Eric Dupond-Moretti sait se servir des mĂ©dias. Il est un « bon client », Ă  la formule juste. Certains lui reprochent d'ĂȘtre avide de notoriĂ©tĂ©, lui qui a jouĂ© le rĂŽle d'un magistrat dans Chacun sa vie - un film de Claude Lelouch. Mais ses amis pensent qu'il n'a pas changĂ©. « Il considĂšre que le dossier commence avec lui dans l'immĂ©diatetĂ© de l'audience », analyse l'avocat suisse, Marc Bonnant, qui lui est trĂšs proche. Et l'amitiĂ© de ces deux-lĂ  dit autre chose que l'image publique de l'avocat. Car il n'y a pas plus dissemblables que Marc Bonnant et Eric Dupond-Moretti. Le premier, policĂ©, prĂ©cieux Ă  l'extrĂȘme, est l'opposĂ© de l'avocat du Nord. « Je plaide saucisson-vin rouge, vous plaidez comme au xixe siĂšcle », lui a lĂąchĂ© un jour Eric Dupond-Moretti. Mais les deux avouent une amitiĂ© sans borne. « Il est tendre, bienveillant, attentif, d'une extrĂȘme gĂ©nĂ©rosité », reconnaissent ses amis. Un choc d'image entre une certaine brutalitĂ© judiciaire et l'humanitĂ© dĂ©bordante d'un bon vivant. Pas tant que ça en fait, tant l'intelligence de l'Ă©motion, de l'humain, fait partie du mĂ©tier.
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Conserver son ADN
« Quand il parle, on l'Ă©coute. Il a l'intuition du contentieux », explique son associĂ© Antoine Vey. « Il a un vrai talent dans la maniĂšre d'exploiter une faille dans un dossier pour parvenir Ă  crĂ©er un doute suffisant et obtenir un acquittement », observe Olivier Leurent. Rares en fait sont les prĂ©sidents de cour d'assises qui ne lui reconnaissent pas un vrai sens de la technique judiciaire. Car une cour d'assises est loin d'ĂȘtre un jardin d'enfants : c'est un lieu d'une violence inouĂŻe, incontournable et c'est au « magistrat de l'humaniser au maximum », rĂ©pĂšte Olivier Leurent. Bref, inutile d'en rajouter ; « il n'y a pas de mĂ©thode pour 'traiter' Eric Dupond-Moretti, il suffit de connaĂźtre trĂšs bien le dossier et de le ramener sans cesse au dossier », explique Philippe Dary, aujourd'hui prĂ©sident de la chambre de l'instruction Ă  la cour d'appel de Paris et qui a croisĂ© l'avocat dans le troisiĂšme volet de l'affaire d'Outreau alors qu'il dĂ©fendait Daniel Legrand.
Efficace aux assises, la mĂ©thode EDM est-elle adaptĂ©e au pĂ©nal des affaires ? L'image de l'avocat est-elle compatible avec la dĂ©fense d'une entreprise ? « Je ne suis pas dans les codes du pĂ©nal des affaires, mais c'est justement ce que les entreprises viennent chercher chez moi : ce qu'elles ne peuvent pas trouver ailleurs. Je veux conserver mon ADN, l'humain est partout », fait valoir Eric Dupond-Moretti, qui refuse de nommer les entreprises ou dirigeants l'ayant choisi comme avocat. Il dit souvent qu'il aime rouler la nuit en Ă©coutant du FerrĂ© ou du Brassens - qui, sur trois notes de guitare, entonnait « au village sans prĂ©tention, j'ai mauvaise rĂ©putation ». Lui trace son chemin, mĂȘme si « ... les brav's gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux... » 
Quatre fauves du barreau
Jacques VergÚs : la violence de la rupture :
Mort en 2013, il a toujours incarnĂ© la dĂ©fense de rupture. Comme en 1957 dĂ©fendant Djamila Bouhired, indĂ©pendantiste algĂ©rienne, il affirme que « les poseurs de bombes sont des poseurs de questions ». Ou lorsqu'il interpelle les juges au procĂšs de Klaus Barbie, en 1987 : « Ce que vous lui reprochez, vous l'avez fait vous-mĂȘmes sous la colonisation. Alors Ă  quel titre vous permettez-vous de le juger? » 
Georges Kiejman, Olivier Metzner : la lutte dans le prétoire :
Ces deux-là se haïssaient. Georges Kiejman, avocat de Nadine Trintignant, contre Olivier Metzner (décédé en 2013), défenseur du chanteur de Noir Désir. Quelques noms d'oiseaux avaient déjà été échangés devant le tribunal de Vilnius. Dans l'affaire Bettencourt, l'animosité atteindra son paroxysme : le premier - au nom de la mÚre - menaçant de casser la figure du second - l'avocat de la fille - devant le tribunal de Nanterre. Ils iront jusqu'à se poursuivre en diffamation.
René Floriot : la plaidoirie pour le docteur Petiot :
En 1944, la police dĂ©couvre au domicile de Marcel Petiot les restes de 26  personnes. Lors du procĂšs, en avril 1946, son avocat RenĂ© Floriot, qui maĂźtrise parfaitement le dossier, pointe les failles de l'instruction. Et commence sa plaidoirie ainsi : « Il est toujours fĂącheux pour un accusĂ© de venir devant ses juges, prĂ©cĂ©dĂ©, je ne dis pas d'une campagne de presse - ce n'est pas le cas - mais prĂ©cĂ©dĂ© d'une opinion qui a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e, inconsciemment, et qui, lorsqu'elle voit pour la premiĂšre fois paraĂźtre dans son box le docteur Petiot, dit 'C'est un monstre, c'est un assassin, c'est un voleur, c'est peut-ĂȘtre mĂȘme un sadique'. » Petiot sera guillotinĂ© le 25 mai 1946.
(1) « Directs du droit » (2017), « BĂȘte noire » (2012). Eric Dupond-Moretti et StĂ©phane Durand-Souffland. Edition Michel Lafon.
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